Les exercices spirituels dans le carême

Croix glorieuse de Jésus

Nature du carême

Le carême est un temps de conversion. Il est caractérisé par la pénitence, le partage et la prière. Il n’est pas seulement un temps de pénitence comme on l’envisage parfois, la pénitence avec le jeûne était autrefois au premier plan. Depuis le Concile Vatican II, l’Église insiste plus sur le partage et la prière dans le carême catholique.

Temps de pénitence

Faire pénitence pendant le Carême par le jeûne et l’abstinence. Pendant ce temps de pénitence, il faut se confesser et faire le chemin de croix.

  1. Le jeûne du carême catholique

En quoi consiste le jeune du carême ? Le jeûne consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale le matin et le soir. On ne doit rien manger entre les repas. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir. L’obligation du jeûne : un seul repas le soir sans viande, ni œuf, ni laitage, ni vin. Il s’est progressivement adouci. Actuellement, depuis 1949, le jeûne est limité à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint. L’Église ne nous ordonne de jeûner que 2 fois l’an, ce qui est fort peu. Sont dispensés de jeûner les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.

La signification du jeûne de carême : jeûner a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole. De plus, jeûner pendant le carême n’est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l’aumône.

  1. L’abstinence du carême catholique

L’abstinence (s’abstenir de viande) s’impose pour le mercredi des cendres, le vendredi saint et tous les vendredis de ce temps. D’ailleurs elle est demandée par l’Église, chaque vendredi de l’année en souvenir de la mort du Seigneur. Mais il est possible en France de commuer l’abstinence du vendredi par une autre pénitence laissée à la discrétion de chacun (sauf en carême où elle demeure obligatoire). En fait, il y a peu de chrétiens qui attachent de l’importance au poisson le vendredi.

  1. Faire pénitence pendant le carême
Nos privations pour Toi
Nos privations pour nous reconnecter à Dieu

Le carême est un temps de pénitence. L’abstinence n’est pas une réelle pénitence. Cette prescription a un caractère symbolique d’un temps de pénitence. Elle rappelle qu’il faut se priver de quelque chose, qu’il faut faire pénitence pendant le Carême. On peut réduire sa consommation d’alcool, de tabac ou de chocolat (!). Le pape Jean Paul II a proposé aussi un usage plus modéré de la télévision pour faire pénitence pendant le carême. Certes, l’Église a assoupli en notre temps les règles et pratiques pénitentielles du Carême catholique, mais elle demande toujours aux fidèles de vivre ces quarante jours comme un temps de pénitence et de conversion.

  1. Se confesser pendant le Carême

Il est souhaitable de se confesser pendant le Carême qui est un temps de pénitence. Il est obligatoire de confesser ses péchés graves au moins une fois par an (Quatrième concile du Latran (1215), canon 21, Code de droit canonique, canon 989).Pendant le carême, il fallait se confesser et accomplir sa pénitence pour “faire ses Pâques.

  1. Chemin de croix des vendredis

Il est particulièrement souhaitable de faire le chemin de croix le Vendredi saint et les vendredis de Carême. Beaucoup de paroisses organisent des chemins de croix tous les vendredis de ce temps liturgique. Pendant ce temps de pénitence et de prière, il faut penser à la passion du Christ pour se préparer à fêter sa résurrection.

QUE SAISIR DU CAREME

Carême à la suite de Jésus

Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie « quarantième ». On appelle aussi le Carême la Sainte Quarantaine. La durée de quarante jours commémore à la fois les quarante jours et quarante nuits du jeûne de Moïse avant la remise des Tables de la Loi et les quarante jours de la tentation du Christ dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels il fut tenté par Satan, d’après les Évangiles synoptiques.

Les disciples de Jésus ne jeûnaient pas, alors que les pharisiens et les disciples de Jean le Baptiste pratiquaient le jeune (Matthieu, IX, 14) : « Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point? ».

Les jours qui ont précédé la pâque et la mort de Jésus, ni Jésus ni ses disciples n’ont jeûné. Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses disciples et lui se sont rendus chez des gens, où ils ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa passion. —r Matthieu 26:6, 7 ; Luc 22:15 ; Jean 12:2. C’est durant le Concile de Laodicée (348? – 381?) que fut prescrite la xérophagie, c’est-à-dire l’usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au Carême.

La pratique du Carême remonte au ive siècle.En prière

Au viie siècle, le Carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne consistait à ne prendre qu’un repas quotidien en fin de journée et à s’abstenir de toute nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints.

Dans le rite latin, les trois dimanches précédant le Carême — la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans la préparation de Pâques. Cependant, les prescriptions de jeûne se relâchèrent très vite et, dès le xiiie siècle, le repas de midi était autorisé et complété d’une collation le soir.

Catéchèse, principale caractéristique des OCPSP

Enfants catéchumènes

Notre Institut a pour but de s’offrir corps et âme à Dieu pour assurer l’œuvre  salvifique du Christ qui est l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ 

Le témoignage direct de notre foi au Christ et  le vécu constant de la parole de Dieu s’expriment par la Catéchèse. Annonce de la Bonne Nouvelle, la Catéchèse est un élément essentiel de notre consécration et de notre présence dans l’Eglise ad intra et ad extra.

LA CATECHESE  DANS  LA  FAMILLE  RELIGIEUSE  OCPSP

 « Hors-moi vous ne pouvez rien faire! » jn 15,05

Ma première communion
Première communion des catéchumènes

La religieuse OCPSP est attachée  à Jésus-Eucharistie  qui est la source et  le  centre même  de la  Catéchèse. La sœur OCPSP, unie au  Christ au Cœur de l’Eglise, reçoit son énergie, son courage et sa force auprès du Divin Maître  pour  ses activités  catéchétiques .

Nourrit  par la sève divine dans sa prière quotidienne et dans l’écoute  de la parole de Dieu , la religieuse OCPSP,  comblée  par son  Seigneur , Maitre  et Epoux, ne peut se contenir ; elle ne peut que s’envoler vers ses frères et sœurs pour leur  apporter ce bonheur de Jésus vivant et agissant en elle . C’est le trop-plein de l’Amour  de Dieu dans le cœur de l’être aimé qui déborde et se déverse gratuitement pour le Salut du genre humain. 

UNE FOI AGISSANTE POUR UNE CATECHESE AGISSANTE

Catéchèse aux handicapés

Notre Catéchèse n’est pas que théorie, mais aussi une Education qui s’adresse à tout l’homme et le prend en charge.

La sœur OCPSP, Témoin de l’Amour du Christ en Catéchèse , par sa consécration,       elle emprunte « LA VOIE DE L’AMOUR » celle de la charité parfaite  (perfectae  caritatis ):

« J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel … Etre prophète ,avoir toutes les sciences des mystères , toute la connaissance de Dieu et la foi jusqu’à transporter les montagnes; j’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés et me brûler vif , s’il me manque l’Amour, cela ne me sert à rien… » (1Cor.13,1-4)

En outre, la Catéchèse dans la famille des sœurs Oblates Catéchistes petites servantes des pauvres s’intéresse non seulement aux soins de l’âme de la personne et de sa destinée dans l’au-delà, mais  elle prend en compte: sa vie physique , cultuelle, professionnelle, culturelle, et morale. 

La religieuse OCPSP  catéchise à travers toutes ses activités ; Elle enseigne la parole de Dieu dans tout ce qu’elle fait :Agent médical , elle Soigne  les malades avec la tendresse d’une mère sur le modèle de Marie ; Catéchiste , elle est au soin des âmes avec la délicatesse requise; sacristine, elle s’occupe de tout ce qui touche le Corps sacré du Christ ; en dispensant des cours dans  les écoles , Collèges, en initiant des jeunes filles et jeunes gens aux œuvres artisanales , en s’occupant des handicapés et des lépreux , elle continue l’œuvre de la promotion pour l’épanouissement intégrale de l’être humain.

« En effet ,si quelqu’un dit : j’aime Dieu et qu’il n’aime pas son frère , il est un menteur. Celui qui n’aime pas son frère ou sa sœur qu’il voit est incapable d’aimer Dieu , qu’il ne voit pas… » . ( 1Jn4,20)

Soins des enfants
Catéchèse pour les enfants

Toutes les activités de la religieuse O.C.P.SP sont  marquées du signe indélébile de la recherche de la volonté de  DIEU  sur elle même  et sur la personne qu’elle est appelée à servir.

« quoique vous fassiez , faites tout pour la plus grande gloire de Dieu ». ( I cor .10, 31 )

La place de la catéchèse dans la vie de la sœur l’OCPSP est primordiale et nécessite un abandon total et permanent  de la part  de celle qui est consacrée dans cet état de vie.

LA RELIGIEUSE OCPSP AU SERVICE DE LA CATECHESE

Annonce à tout moment

La religieuse OCPSP commise à la Catéchèse, partage son expérience de Dieu avec ses frères et  sœurs , elle est Catéchète, c’est –à-dire formatrice; celle qui structure les enseignements de la Catéchèse  et  les met à la disposition des Catéchistes pour les cours de  Catéchisme. Elle est d’abord Catéchiste bien formée et spécialisée .

Notons ici quelques unes de ses activités:

En dehors de la formation des Catéchistes,

-Elle  anime et supervise toutes les activités catéchétiques sur la  paroisse. 

-Elle tient le secrétariat de la Catéchèse et s’occupe du traitement des dossiers (les Archives ) ;

-Elle exerce le service d’accueil et d’écoute des personnes ayant besoin d’un accompagnement spirituel  etc…

-Elle assure les récollections, retraites, sessions catéchétiques et bibliques ,animations de la vie  spirituelles des Catéchistes, des Catéchumènes et des fidèles . 

Pour commencer ma journée avec le Seigneur.

Vive Jésus Hostie, à jamais !

Les Sœurs priant pour le monde

Tout pour la plus grande gloire de la très Sainte Trinité, par le Cœur Eucharistique de Jésus, au  très Saint Sacrement de l’autel, par le très pur cœur de Marie, Saint Joseph, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Divin Cœur de Jésus, je vous offre par le cœur immaculé de Marie, toutes les prières, les œuvres, les souffrances de cette journée en union avec les intention pour lesquelles vous vous immolé sans cesse sur l’autel, afin de gagner toutes les indulgences attachées aux œuvres de charité que je pratiquerai aujourd’hui. Jésus Marie, Joseph, bénissez-moi, bénissez aussi tous ceux pour qui je dois prier.

Prière des chrétiens

Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut et repose à l’ombre du Puissant,

02 je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »

03 C’est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; *

04 il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier.

05 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,

06 ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.

07 Qu’il en tombe mille à tes côtés, + qu’il en tombe dix mille à ta droite, * toi, tu restes hors d’atteinte.

08 Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.

09 Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta forteresse.

10 Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :

11 il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.

12 Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;

13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.

14 « Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.

15 Il m’appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +

16 de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu’il voie mon salut. »